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Le labyrinthe de l'oie

Une pièce participative sur la thématique du jeu
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Création jeune public 2024
Danse / Arts Plastiques sur la thématique du jeu
Avec 2 danseuses et leurs enfants
A partir de 5 ans

Conception : Christine Fricker
Danseuses (2 duos en alternance) : Alice Galodé / Aude Cartoux - Julia Poggi / Jessy Coste
Enfants (en alternance) : Rosa / Valentin / Héloise / Timothé / Jeanne
Écriture de la comptine : Julia Poggi
Textes et voix off : Jérôme Beaufils
Scénographie : EL MARTINE
Costumes : Nicole Autard

« Le seul véritable voyage n’est pas d’aller vers d’autres paysages mais d’avoir d’autres yeux » Marcel Proust

Quatuor dansé sur la thématique du Jeu sous toutes ses formes grâce à un protocole ludique qui emprunte à l’iconographie des jeux ( Puzzle, Dominos, Mikado, Kapla…)


Il sera aussi fait référence  à des artistes tels que Kandinski, Miro, Calder, au courant du  Bauhaus et la culture graphique japonaise traditionnelle, comme une invitation à l’expérimentation pour bouger les imaginaires.


La scénographie évoque des paysages en constante évolution avec des chemins signifiés par les objets en bois faits main où les enfants peuvent aussi faire oeuvre.

Autant de stimuli propres à éveiller leur sens de l’initiative et leur capacité à faire des choix.

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Crédit photo : Alain Rimeymeille


Cette thématique du jeu rentre en résonance avec notre univers chorégraphique où l’on dit souvent que le/la danseur-euse se met en jeu,
il/elle  répond à des questions pour se mettre en mouvement, accomplit des tâches et vit des contraintes comme source d’inspiration.

Note d’intention

Depuis longtemps, dans ma démarche de chorégraphe, il existe une grande porosité entre création et transmission, 2 versants de la vie de la compagnie se nourrissant mutuellement.
Les notions de communauté démocratique et d’appropriation commune de la culture  me tenant à coeur, j’ai initiés des projets participatifs exigeants.
J’ai ainsi créé « Faux pas » (une commande d’Anne Renault pour le Festival Les Elancées) qui mettait en scène 2 danseurs  de la Cie,
2 jeunes danseurs amateurs et une classe de CM1/CM2 pour les mettre au coeur d’un processus de création, leur permettant d’accéder à une meilleure appréhension d’une œuvre.
J’ai pu vérifier à quel point cette expérience créatrice, autant humaine qu’artistique, avait marqué profondément les élèves et les enseignant-es.
Les publics jeunes se sentent parfois éloignés du monde de la culture chorégraphique, n’en connaissant pas tous les codes et ils ne trouvent pas toujours les espaces pour donner libre court à leur imaginaire.
Pour ma nouvelle création « Le labyrinthe de l’oie » j’ai l’envie de réactiver ce genre d’aventure artistique.
Le besoin de créer et d’improviser est inhérent au caractère du jeu et la symbolique du labyrinthe nous parle de chemins à suivre, de choix à faire autant d’éléments propre à faire avancer l’enfant dans sa construction sans toutefois oublier le sens du collectif.
Avec cette pièce, je désire associer deux enfants à notre recherche de protocoles et règles du jeu, à nos questionnements sur les déplacements des corps dans l’espace pour créer notre jeu immersif où ils feront parts égales avec les deux danseuses.
Une invitation à naviguer entre contrainte et liberté, entre faire et regarder,  à appendre en s’amusant  dans une dimension collaborative et non compétitive.
Partager notre processus de création c’est partager  nos outils pour une appréhension du mouvement sans retenue, c’est trouver des états de spontanéité et d’énergie dans un espace/temps défini.

J’avais envie d’interroger le lien filial, comment l’on collabore avec son enfant, quelles stratégies pour le soutenir, faire éclore son imaginaire ?

Je suis toujours imprégnée par la philosophie Life Art Process de l’artiste américaine Anna Halprin qui affirme le lien fort entre l’art et la vie. De fait cette relation privilégiée de la maman/artiste avec son enfant, à l’oeuvre dans ma pièce, est une source d’inspiration considérable.


Christine Fricker


Jean Epstein (psychosociologue) : « L’enfant apprend d’abord en aimant puis en explorant »

Le scénographe


EL MARTINE

Artiste plasticien-danseur

​Artiste protéiforme plasticien-danseur et pédagogue vivant entre Montpellier et Barcelone. Sa curiosité artistique l’a mené dans différentes formations, du conservatoire d’art dramatique aux Beaux-arts en passant par les arts graphiques.

Les objets scénographiques sont très inspirés de l’esthétique du mouvement Bauhaus, simplicité des formes et utilisation d’un vocabulaire aux couleurs franches. J’ai cherché à créer une
« signalétique » minimaliste avec des éléments très mobiles qui combine les formes basiques aux couleurs contrastées. Après avoir déterminé les éléments de base, je me suis amusé avec les formes et les proportions.
Mon intention est de stimuler la pensée ludique chez le public, même s’il ne manipule pas l’ensemble des éléments de scénographie, il peut imaginer les activer par la pensée. 
Le ludique, l’humour et la soustraction du bavardage sont des ingrédients importants dans mon travail. Dans chaque objet, je m’applique à laisser une place importante à l’interprétation, à l’imaginaire et à la notion de jeu. 

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Les objets sont très inspirés du Bauhaus, simplicité, vocabulaire basique et couleurs franches.
J’ai cherché à créer une signalétique minimaliste qui combine les formes basiques et stimule la pensée ludique.

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